Starfield : 45 minutes de gameplay
Il y avait beaucoup de belles choses durant la conférence Xbox mais la star du show était Starfield avec une présentation de pas moins de 45 minutes montrant exclusivement du gameplay entrecoupé de mini-interviews de développeurs bossant sur le jeu. Microsoft joue très gros sur le jeu vu que c’est la seule grosse exclu de fin d’année avec le reboot de Forza. Bethesda joue encore plus gros vu que c’est leur première nouvelle licence de Bethesda Game Studios depuis la création du studio et sa séparation de Bethesda Softworks, la branche édition.
Bethesda a tenté de montrer tous les aspects du jeu : la quête principale, les quatre villes principales du jeu, la création de personnages, les arbres des compétences, ses compagnons/membres d’équipages, les flingues et leur customisation, les combats, la création de vaisseaux, la création d’avant-postes, l’exploration de planètes, le minage,… On a l’impression qu’ils ont voulu combiner No Man’s Sky, The Outer Worlds, Mass Effect, Fallout 4 et Kerbal Space Program pour faire le jeu de l’espace ultime tout en tentant de satisfaire tout le monde.
Le jeu devrait comporter 1000 planètes/lunes à explorer mais ne vous attendez pas à ce qu’elles soient toutes peuplées et habitées. Une bonne partie sont vides et certains sont même sans vie mais cela ne les rend pas inintéressantes pour autant. Vous pouvez les scanner depuis l’espace pour voir si elles contiennent des ressources intéressantes puis aller y mettre les pieds pour découvrir la faune et la flore locale. Si l’endroit vous plait, vous pouvez construire un avant-poste pour par exemple miner automatiquement une ressources. Chaque planète aura sa propre atmosphère qui devrait influencer la couleur du ciel et sa propre gravité. Bethesda a mélangé procédural et placement à la main pour la surface des planètes.
Bethesda a tenté une approche pseudo-réaliste à savoir que tout ce qui est scientifique semble ancré dans la réalité mais que certaines libertés ont été prises pour que le tout reste fun. La faible gravité de certaines planètes combinée à un jetpack vous permet presque de voler. En apesanteur, utiliser un flingue avec des munitions à explosion classiques vous propulsera en arrière. Par contre il y aura toujours du bruit et des flammes en cas d’explosions dans l’espace. Star Wars a décidemment ancré cela dans les esprits.
En parlant de Star Wars, Starfield reprend le système d’énergie de ce bon vieux X-Wing. Il faut donc choisir où va le jus : moteurs pour plus de vitesse, boucliers pour plus de protection, canon pour plus de dégâts ou moteurs d’hyper-espace pour faire un saut plus rapidement. Les combats spatiaux semblent assez funs avec un mélange de visée manuelle et automatique comme dans une majorité de jeux du genre. Vous avez deux solutions pour vous débarrasser d’un vaisseau ennemi. Soit vous le plombez jusqu’à la destruction et vous pouvez alors récolter les restes, soit vous désactivez ses moteurs et partez à l’abordage pour tenter de voler le tout.
Les combats à pieds semblent tout aussi satisfaisants. Même si les ennemis sont des sacs à PV, les armes ont du punch et les ennemis volent sous vos coups. Il semble y avoir une grande variété de pétoires allant du double-cannon scié au laser en passant par le minigun et tout plein de grenades. Il y a aussi du corps à corps soit à mains nues soit avec des épées et autres haches et même des pouvoirs psy. Il y a aussi une quantité délirantes de modifications d’armes pour customiser le tout. En parlant de customiser, la création de personnages semble aussi super complexe. Honnêtement c’est le truc qui n’a aucun intérêt pour un jeu où on ne voit jamais la tronche de son personnage mais on imagine que Bethesda a dû utiliser le même outil ou presque pour créer les PNJs. De ce côté la, pas de doute, c’est un jeu Bethesda. La caméra pour les dialogues est la même depuis Oblivion et si les PNJs les plus importants ont une belle tronche, le visage des PNJs de base fait assez tâche comparé au reste.
Les doublages font aussi assez peur. On ne sait pas si la direction d’acteur est mauvaise ou si les doubleurs sont payés au rabais mais disons que ça promet de grands moments de rigolade et pas pour les bonnes raisons. Mais vous n’aurez pas tellement le temps de vous plaindre tellement il semble y avoir de choses à faire comme créer son ou ses vaisseaux. Là encore l’approche réalisme/fun semble fonctionner : le vaisseau que vous créez doit rester ancré dans la réalité pour pouvoir décoller mais vous pouvez quand même vous lâcher sur l’apparence.
L’aspect JDR semble assez classique avec un arbre des compétences, différents styles de jeu (bourrin, furtif…) et un système d’avantages/inconvénients. Voilà voilà. Pas grand chose à part que ça n’a pas l’air très lisible. Les quatre villes principales du jeu semblent être gigantesques et devraient être au cœur de la quête principale et des quêtes secondaires. Mais en-dehors d’elles, il devrait y avoir toute une série d’avant-postes et de stations spatiales plus moins habitées.
Que dire de plus ? Qu’on a un peur de l’optimisation du jeu et que le tout soit un peu pété, Bethesda oblige. Mais le fait que ce soit un jeu purement solo élimine mine de rien pas mal de problèmes potentiels donc on a bon espoir que le jeu sorte dans un état décent le 6 septembre. En tout cas on souhaite bon courage aux testeurs. Le seul Soleil qu’ils verront cet été sera rendu par le jeu.
Bethesda a reconnu du bout des lèvres que le jeu s’afficherait en 4K sur Xbox Series X et en 1440p sur Series S, mais dans les deux cas à 30 FPS, par soucis de “constance”.
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